Plongée encore dans mes rêves, la lueur du jour traverse ma fenêtre pour se poser petit à petit sur mon visage. Les oiseaux chantent et les gens commencent à sortir dans la rue en bas de chez nous, pas de tout le matin était bien là. Les ronflements qui proviennent de la chambre d’à côté prouve que mon père n’est pas sorti après que je sois venue le chercher hier soir à la taverne, ivre mort. Il doit être 6 heures du matin environ, un matin comme les autres dirons-nous. Je commence petit à petit à ouvrir mes yeux, luttant contre le sommeil. J’ai pleins de choses à faire, à commencer par le petit-déjeuner. Je m’étire un bon coup en laissant échapper un bâillement assez bruyant et me lève de mon lit. Je titube vers ma fenêtre, remettant tant bien que mal mes cheveux dans un sens adéquat, pour tirer les rideaux et ouvrir la fenêtre en grand.
Il n’est que 6 heures du matin mais déjà la ville est en activitée. Les gens discutent entres eux, les marchands commencent à ouvrir leurs échoppes, les coups de marteau d’André, le forgeron au coin de la rue, se font entendre et l’odeur agréable de la pâtisserie commence à flirter avec mes narines. Le soleil domine un ciel bleu magnifique avec peu de nuage et une légère brise matinale très agréable, il fera un temps idéal pour sortir dans la journée. Après m’être étirée une nouvelle fois devant ma fenêtre, je décide de descendre au rez-de-chaussée pour préparer à manger. Pieds nus et en robe de chambre, je m’arrête devant la chambre de mon père pour frapper à la porte.
“Je vais préparer le petit-déjeuner.” *baille* “Dépêche-toi de te lever.”
Vu les ronflements que j’ai en réponse, je pense qu’il dort encore à point fermé et qu’il ne m’a pas entendue. Bon, ce n’est pas comme si je n’avais pas l’habitude, je vais faire la cuisine et avec un peu de chance l’odeur le réveillera. Direction la réserve voir ce qui nous reste comme nourriture. A mon grand désarroi pas grand chose, quelques légumes et fruits, un peu de jambon et des oeufs, il va falloir que je fasse des courses au marché un peu plus tard. Je prend avec moi les oeufs, le restant de jambon et deux oranges histoire de les presser pour en faire du jus. Oeuf brouillé au jambon avec jus d’orange, c’est pas mal pour le matin. Alors que mes oeufs et mon jambon cuisent dans la poêle laissant échapper une odeur divine et alléchante, je m’attarde sur le pressage de mes oranges. Maman m’avait beaucoup m’apprit sur comment faire la cuisine. Malgré mes nombreuses coupures et brûlures elle me félicitait toujours pour mon travail.
Après avoir mangée, je me dirige vers la salle de bain pour me laver et me préparer. La tête à moitié dans l’eau je me demande ce que je vais faire de ma journée. Le marché sera ouvert dans une petite demie heure, il faut que je fasse des courses ça c’est sûr. Ensuite, passer à la taverne payer ce que mon père a bu hier soir, le vieux Barney me connait depuis le temps, il m’offre toujours un verre de lait quand je viens le voir pour régler l’ardoise de mon père. Au vu du temps il serait agréable de se balader dehors dans l’après-midi et pourquoi pas prendre une quête à la guilde ? Il est toujours agréable d’avoir ce genre de réflexions sur sa journée quand on fait des bulles dans son bain…
Je sors de la salle de bain en attachant les derniers boutons de ma chemise et en vérifiant qu’il n’y a pas de faux plie sur ma jupe. Les affaires de Papa doivent être dans sa chambre et vu dans quel état il est, elle auront besoin que je fasse une lessive. Même si je me suis habituée à ma nouvelle vie et que j'apprécie faire la cuisine, j’avoue que faire la lessive reste une vraie purge. Surtout quand on vit avec une personne qui, apparemment, a décidée de faire un élevage de taches de gras sur ses vêtements. Je prends avec moi mon sac, mon panier et la bourse d’or de mon père. Cependant, je vais laisser une note sur la table, à côté de son assiette pour qu’il ne la rate pas, pour lui dire où je me trouve.
“Papa,
Je suis partie au marché pour faire les courses, j’ai pris ta bourse pour pouvoir acheter le nécessaire et régler ton ardoise à Barney. PAS QUESTIONS QUE JE PAYE DE MA POCHE COMME LA DERNIERE FOIS ET NON JE N’ACHETERAI PAS D’ALCOOL SUR LE CHEMIN.
Bisous.
Lilith”
Voilà, ceci fait, en route vers le marché !
Il n’est que 6 heures du matin mais déjà la ville est en activitée. Les gens discutent entres eux, les marchands commencent à ouvrir leurs échoppes, les coups de marteau d’André, le forgeron au coin de la rue, se font entendre et l’odeur agréable de la pâtisserie commence à flirter avec mes narines. Le soleil domine un ciel bleu magnifique avec peu de nuage et une légère brise matinale très agréable, il fera un temps idéal pour sortir dans la journée. Après m’être étirée une nouvelle fois devant ma fenêtre, je décide de descendre au rez-de-chaussée pour préparer à manger. Pieds nus et en robe de chambre, je m’arrête devant la chambre de mon père pour frapper à la porte.
“Je vais préparer le petit-déjeuner.” *baille* “Dépêche-toi de te lever.”
Vu les ronflements que j’ai en réponse, je pense qu’il dort encore à point fermé et qu’il ne m’a pas entendue. Bon, ce n’est pas comme si je n’avais pas l’habitude, je vais faire la cuisine et avec un peu de chance l’odeur le réveillera. Direction la réserve voir ce qui nous reste comme nourriture. A mon grand désarroi pas grand chose, quelques légumes et fruits, un peu de jambon et des oeufs, il va falloir que je fasse des courses au marché un peu plus tard. Je prend avec moi les oeufs, le restant de jambon et deux oranges histoire de les presser pour en faire du jus. Oeuf brouillé au jambon avec jus d’orange, c’est pas mal pour le matin. Alors que mes oeufs et mon jambon cuisent dans la poêle laissant échapper une odeur divine et alléchante, je m’attarde sur le pressage de mes oranges. Maman m’avait beaucoup m’apprit sur comment faire la cuisine. Malgré mes nombreuses coupures et brûlures elle me félicitait toujours pour mon travail.
Après avoir mangée, je me dirige vers la salle de bain pour me laver et me préparer. La tête à moitié dans l’eau je me demande ce que je vais faire de ma journée. Le marché sera ouvert dans une petite demie heure, il faut que je fasse des courses ça c’est sûr. Ensuite, passer à la taverne payer ce que mon père a bu hier soir, le vieux Barney me connait depuis le temps, il m’offre toujours un verre de lait quand je viens le voir pour régler l’ardoise de mon père. Au vu du temps il serait agréable de se balader dehors dans l’après-midi et pourquoi pas prendre une quête à la guilde ? Il est toujours agréable d’avoir ce genre de réflexions sur sa journée quand on fait des bulles dans son bain…
Je sors de la salle de bain en attachant les derniers boutons de ma chemise et en vérifiant qu’il n’y a pas de faux plie sur ma jupe. Les affaires de Papa doivent être dans sa chambre et vu dans quel état il est, elle auront besoin que je fasse une lessive. Même si je me suis habituée à ma nouvelle vie et que j'apprécie faire la cuisine, j’avoue que faire la lessive reste une vraie purge. Surtout quand on vit avec une personne qui, apparemment, a décidée de faire un élevage de taches de gras sur ses vêtements. Je prends avec moi mon sac, mon panier et la bourse d’or de mon père. Cependant, je vais laisser une note sur la table, à côté de son assiette pour qu’il ne la rate pas, pour lui dire où je me trouve.
“Papa,
Je suis partie au marché pour faire les courses, j’ai pris ta bourse pour pouvoir acheter le nécessaire et régler ton ardoise à Barney. PAS QUESTIONS QUE JE PAYE DE MA POCHE COMME LA DERNIERE FOIS ET NON JE N’ACHETERAI PAS D’ALCOOL SUR LE CHEMIN.
Bisous.
Lilith”
Voilà, ceci fait, en route vers le marché !